Fabre d’Églantine "Il pleut, il pleut, bergère"
Il pleut, il pleut, bergère,
Presse tes blancs moutons,
Allons sous ma chaumière,
Bergère, vite, allons.
J'entends sur le feuillage
L'eau qui tombe à grand bruit ;
Voici, voici l'orage,
Voici l'éclair qui luit.
читать дальшеBonsoir, bonsoir, ma mère,
Ma sœur Anne, bonsoir !
J'amène ma bergère
Près de nous pour ce soir.
Va te sécher, ma mie,
Auprès de nos tisons.
Sœur, fais-lui compagnie ;
Entrez, petits moutons.
Soupons: prends cette chaise,
Tu seras près de moi ;
Ce flambeau de mélèze
Brûlera devant toi :
Goûte de ce laitage ;
Mais tu ne manges pas ?
Tu te sens de l'orage ;
Il a lassé tes pas.
Eh bien, voici ta couche ;
Dors-y jusques au jour ;
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un baiser d'amour.
Ne rougis pas, bergère :
Ma mère et moi, demain,
Nous irons chez ton père
Lui demander ta main.Автором музыки был Луи-Виктор Симон, а впервые песенка прозвучала в 1780 году в оперетте "Лаура и Петрарка".
Найти мп-3 мне пока что не удалось, зато нашла вот такое видео, урок для начинающих учить французский арабов.
www.youtube.com/watch?v=-RzGghTpHegНа мотив незабвенной "Пастушки" также поется вот эта военно-патриотическая песня:
Frères, Courons aux Armes!
Frères, courons aux armes!
L'Empire est en danger.
Dans ces moments d'alarmes,
Courons le dégager.
Tous bouillants d'énergie,
Tous fiers de nos succès,
Prouvons à la patrie
Que nous sommes Français.
читать дальшеLancés dans la carrière,
De nos chefs belliqueux,
D'une noble poussière
Couvrons-nous à leurs yeux.
L'amant de la victoire,
De courage enflammé,
Pour voler à la gloire
Naît soldat tout armé.
Des enfants de la Grèce
Possédant la valeur,
À leur active addresse,
Joignons la vive ardeur.
De nos lois tutélaires,
Joignons, pour le maintien,
Aux vertus militaires,
Celles du citoyen.
Qu'un même amour nous lie,
Qu'il confonde nos coeurs.
De la honteuse envie,
Etouffons les fureurs.
Le franc-guerrier qu'on aime,
Le vrai soldat héros,
Doit être noble, même
Jusque dans ses défauts.
Qu'enchaînés sans contrainte
Par son noeud le plus beau,
De nous, l'amitié sainte
Ne forme qu'un faisceau.
Des trames les plus noires,
Sûrs de triompher tous,
Les plus grandes victoires
Seront des jeux pour nous.
Si la Ligue infernale
Que nous allons punir,
Par sa lâche cabale
Pouvait nous désunir,
Nos meilleurs patriotes,
Dans cet affreux revers,
N'auraient plus aux despotes
Qu'à mendier des fers!
Contre une absurde crainte,
Que vous me rassurez!
Tous, vous portez l'empreinte
Des sentiments sacrés
Que fait briller le Sage,
Le soldat exalté,
Fier enfant du courage,
Dot de la liberté.
Espérance chérie
De l'Empire français,
Déjà de la patrie
Vous comblez les souhaits.
Qu'honorant de Turenne
Et l'habit et l'État,
Chacun de vous devienne
Fabert ou Catinat.